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mardi 21 septembre 2021

 RALLYE VERT 2021

Samedi 4 Septembre sur les traces de la chevauchée d’Henry IV


8H00 Rendez vous au garage Peugeot de Tonneins pour un café et le contrôle des pass-sanitaires.

Après la remise des plaques et des road book, le rappel des consignes de sécurité, les 73 participants, les voltigeurs à moto ainsi que le camion remorque prirent la route direction Buzet. Un petit déjeuner copieux offert par la mairie nous y attendait. La cave de Buzet avait sorti un panel de vin, rouge, blanc et rosé pour l'occasion.

 Table mise devant la cave.  Remerciements et remise de la plaque du rallye à Mr Molinié maire de Buzet.

Après cet excellent petit déjeuner le départ fut donné à 10H00 car Henry IV avait de l'avance sur nous. Notre destination, le château de Cazeneuve une demeure magnifique de la famille du ROI. Un apéritif a été servi dans la cour du château par les propriétaires des lieux.


Puis vint le repas, très apprécié, servi dans la salle de réception du château.

 Le début de l'après midi fut consacré à la visite guidée du château et d'une balade dans les jardins le long du Ciron.

Départ 16H00 direction Casteljaloux. Les guides des amis de Casteljaloux nous firent une petite visite de la maison du ROY et de la maison de Jeanne d'Albret au jardin public.

Remerciements à Madame le maire qui avait mis à notre disposition le parc avec 3 tables et un frigo pour notre apéritif traditionnel.

18H30 départ de Casteljaloux pour notre dernière destination, l'hôtel de la confluence à Damazan.

19H30 remise des clés des chambres. 20H30 repas dansant . Pendant la soirée ont été nominé 4 équipages.

Michèle et André Cristofari Renault monaquatre.

Francine et Pierre Levebvre Peugeot 403.

Eyveline et Serge Sauvaud Citroen AMI 8.

Escaubedo Mme et Mr Porche 911.

Après le repas les danseurs s‘en sont donnés à cœur joie jusqu‘à fort tard dans la nuit.

DIMANCHE 5 SEPTEMBRE DÉPART SUR LES PAS DE D‘ARTAGNAN



10h00 Arrivée à Condom sur le quai réservé par la mairie face à la capitainerie.

  Installation dans le bateau. André fait le capitaine !

 Les 73 participants montent sur le bateau pour une croisière d‘une heure sur la Baïse. Notre guide Pascal nous conte l‘histoire de Condom tout en nous faisant découvrir la nature au fil de l‘eau .

 A 11 H00 le bateau nous pose sur le quai à coté des voitures. Après quelques minutes le petit train touristique de la cave AURIAN vient nous récupérer en deux groupes pour la visite de leur cave d‘Armagnac.

Les millésimes attendent les clients. fabuleux.

 

Après quelques emplettes dans la boutique le petit train nous dépose aux voitures. Départ pour l‘auberge de Larressingle où nous attend un délicieux repas .

15H30 Visite du village primé dans les plus beaux villages de France.



Vue sur une partie du village de Laressingle 32.

  

18H30 fin du 42 ème rallye vert retour au garage Peugeot pour la remise des cadeaux et un rafraichissement bienvenu.


 

Valisette des vin de Buzet offerte à tous les participants avec en prime les étiquettes des bouteilles à l‘effigie d‘ HENRY IV et de D‘ARTAGNAN.


Que de souvenirs…

Un grand Merci à nos motards Voltigeurs Xavier , les frère Lagardère et Michel l‘Abbé qui ont été parfaits sur tout le parcours.

A vincent Martinau notre assistance

A Mr. Brault et son épouse et le garage Peugeot de Tonneins qui nous accueillent depuis plus de 30 ans .

A Jean Pierre Moga qui facilite les contacts.

A Denis pour les Photos.

A nos Sponsors.

Et merci à vous participants. Les calandres Tonneinquaises.

A l'année prochaine pour d'autres aventures!!!! 





















mercredi 10 octobre 2018

39ème rallye vert


LES CALANDRES TONNEINQUAISES
39ème Rallye Vert 1 & 2 septembre 2018

Pour sa 39ème édition notre Rallye Vert suivait le cours du Lot pour aboutir à Cazals notre lieu d’hébergement, au Hameau des Pomettes.

Malgré quelques côtes ardues ce parcours était proposé pour des anciennes et la plupart des collectionneurs d’avant guerres ont joué le jeu, entre autres 17 voitures de 1908 à 1943 étaient inscrites. Dès le vendredi soir certains d’entre nous accueillaient nos amis espagnols des Asturies et les extérieurs au département pour le déchargement des voitures puis autour d’une table pour un dîner en commun, chacun payant son écot. Malgré l’heure matinale de notre rendez-vous au Garage Peugeot de Tonneins, presque tout le monde était présent pour la remise des plaques et des road-book puis, après avoir écouté les consignes de sécurité, à 8h45 les 46 équipages suivis par la dépanneuse, escortés par les 5 voltigeurs à moto s’élançaient en direction de Sainte Livrade.













Par des routes secondaires nous traversions Saint-Etienne de Fougères pour une escale
à 9h30 à Sainte-Livrade ou le Maire nous accueillait autour d’un plantureux casse croûte.


Afin de remercier la Municipalité, après la remise d’une plaque souvenir de passage, le convoi a effectué un circuit à travers le village, admiré par les riverains surpris par ces coups de klaxon de bon matin.
Vers 10h30, le cortège reprenait la route en traversant Pujols, contournant Villeneuve-sur-Lot, 
puis nous passions au pied de Tournon d'Agenais pour faire escale au restaurant chez Nadine à Saint-Matré. Après un succulent repas nous reprenions la route à destination de Cahors.
Notre ami Xavier, à grands coups de sifflet, rangeait impeccablement les voitures dans le parking de « Saveurs Gourmandes » mis aimablement à disposition le temps de notre croisière sur le Lot.
Certains en ont profité pour faire quelques emplettes 
de produits du 
terroir. A 16h30 nous embarquions pour la visite guidée de Cahors à bord d’un bateau de croisière de 120 places.
Navigant sur la rivière tout en franchissant par deux fois une écluse, notre guide nous a conté l'histoire de la ville qui connut un âge d'or durant deux siècles : c'est l'époque des "Caorsins".
Du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle, une poignée de riches familles de marchands-usuriers fait du commerce international et du prêt à intérêt aux quatre coins de l'Europe, ramenant en Quercy d'importantes richesses et faisant reconstruire totalement la ville de Cahors.
Place économique, la ville bénéficie de la proximité de la rivière, le Lot, utilisée pour le transport de marchandises et notamment le fameux vin noir apprécié jusqu'en Angleterre.
La ville connut aussi une importante activité religieuse autour de sa cathédrale, de ses dix églises paroissiales et des congrégations.
En 1316, le Cadurcien Jacques Duèze  devient pape sous le nom de Jean XXII. Il fonde l'université, favorise la vie religieuse ainsi que le commerce et attire à la cour d'Avignon les élites locales.
La guerre de Cent Ans (1337-1453) met un terme à cette époque de prospérité. 
La ville a conservé un très riche patrimoine médiéval : une cathédrale à coupoles, un cloître gothique flamboyant, plusieurs centaines de maisons médiévales de toutes catégories, sans oublier l'emblématique pont Valentré.
Notre marin nous a conduit jusqu’à ce superbe ouvrage. Ce pont médiéval à 3 tours fait la fierté et la renommée de Cahors
Remarquable témoignage de l'architecture médiévale, le pont Valentré est classé au titre des Monuments Historiques et inscrit depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.




Le Pont Valentré raconte son histoire au travers d'une légende. En effet, ce pont piéton raconte à qui veut bien s'aventurer sur ses arches, sa petite histoire. Celle de sa construction! Imaginé pour servir de forteresse contre les attaques venant du sud, il mit plus d'un demi-siècle à voir le jour. Ce fut si long, qu'une légende naquit...Exaspéré par la lenteur des travaux, le maître d'œuvre signe un pacte avec Satan. Si ce dernier met tout son savoir-faire au service de la construction et exécute tous les ordres, l'architecte lui abandonnera alors son âme en guise de paiement. Mais l’architecte mit au défit le diable de porter l’eau pour les maçons dans un crible, tâche à laquelle il ne parvint jamais, avouant sa défaite, il rendit la liberté à l’architecte. Afin d'immortaliser cette légende une pierre est sculptée représentant le diable tentant d'arracher la pierre du pont, sans y parvenir ses doigts restant coincés dans les joints de la pierre.
Après une escale sur l'autre rive du Lot notre équipage consentait à nous ramener auprès de nos véhicules.

Toujours par des routes tantôt ombragées ou baignées de soleil par des montées, des descentes et des virages, pilotés par nos motards dont l’efficacité est légendaire, traversant Mercués et Catus, nous avons regagné le village de Cazals ou après avoir pris possession de nos chambres, pas le temps de prendre la douche que déjà le rappel était donné pour l’apéritif offert par le Club.
A l’apéritif un point a été fait sur la première partie du Rallye. Notre fidèle ami Vincent est intervenu par deux fois dans la journée, pour une 504 qui suffoquait en seconde et une 2CV qui cassait un cardan, mais elle fût vite remplacée par une Alfa et les équipages ont poursuivi le Rallye.
Après l’apéritif vers 21h, les plus téméraires empruntaient le sentier qui conduit au restaurant du village.
Un autre apéritif servi au restaurant est venu combler les équipages. 
Puis nous avons pris place sur la terrasse, face au restaurant, pour le dîner. Le service fût plutôt long ce qui a autorisé de longues conversations. A partir de 23h, par petits groupes, les équipages fatigués regagnaient leur couchage. Les noctambules ne quittèrent la table qu’à 1h du matin emboîtant le pas de Xavier jusque chez des riverains surpris de voir s’approcher de leur terrasse des lanternes vacillantes. Mais après un couard demi-tour ils reprirent courageusement le sentier à travers bois pour un bref repos mérité dans les chalets. La fraicheur matinale en a réveillé plus d’un et le petit déjeuner servi à 7h15 avec le café préparé par le club et les viennoiseries apportées par le boulanger du village a été bienvenu.
Après le plein des véhicules assoiffés par les côtes et la chaleur, nous nous retrouvions au musée de Cazals pour admirer les superbes machines exposées et restaurées pour certaines dans les plus subtils détails.Tracteurs et camions d’avant guerres ont émerveillé les collectionneurs que nous sommes et les commentaires allaient bon train.

Vers 10 h nous reprenions les routes ombragées des fraîches vallées pour rejoindre le Château Nozières entre Vire et Puy Lévêque. Là, le fils de famille œnologue commentait les façons culturales de la vigne et l’élevage du vin à base de cépage Malbec et vingt pour cent de Merlot, devant un parterre attentif, et pour une fois les discussions des mauvais mais bons élèves se sont tenues à l’écart.
Les dégustations de deux rosés sec et moelleux puis de quatre vins (pas 80 !) rouges ont délié les langues et les appréciations, tant et si bien que bon nombre d’entre nous ont souhaité emporter un souvenir liquide de la visite.
Vers 12h30 nous avons regagné l’épicerie « Terre Gourmande » à Prayssac, pour un nouvel apéritif ! Mais là c’était du « Fénelon » un délicieux breuvage à base de vin de Cahors, de liqueur de noix et de crème de cassis. Il s’ensuivit un déjeuner délicieux et un dessert composé de plusieurs petites parts de différents gâteaux, et, chose rarissime, notre ami Claude en a à peine dégustées une ou deux.
Au moment du café Stan nous a démontré ses talents de virtuose à la Guitare, pendant que les trois petits cochons exprimaient leur joie de ne pas avoir rencontré le loup sur le sentier en traversant le bois hier soir. 
Mais le chien de garde était là !


Nous avons souhaité un bon anniversaire à Roger pour ses 93 ans, solide gaillard, bon pied, bon œil et neurones agiles.
A 15h30 nous reprenions le chemin du retour par Duravel et Fumel avec une étape rafraîchissante aux thermes de Monflanquin, pour arriver vers 18h au Garage Peugeot de Tonneins pour la remise des prix.


Nous avons eu l’honneur d’accueillir M. le Maire de Tonneins puis nous avons félicité et remercié les équipages les plus éloignés venant d’Espagne, de Rennes, de Carcassonne, Saint Girons, Saint-Gaudens, Angoulême, Toulouse, Lalinde, Sore, Préchac, Auch et Marmande.
Les voltigeurs ont été remerciés à leur tour pour leur excellent travail ainsi que leurs passagères. Bien sûr Vincent toujours fidèle fermant le convoi avec 
le véhicule d’assistance.




Enfin les remerciements ont été adressés aux sponsors et aux collectivités qui nous ont aidés dans l’organisation : GGA Peugeot, Vérardo, Glace Alu 47, Crédit Agricole, Le Conseil Départemental, les Mairies de Tonneins et Sainte Livrade. Sans oublier les organisateurs.




Nous avons terminé le Rallye en partageant le verre de l’amitié offert par Mme et M. Brault de GGA Peugeot en se donnant rendez-vous l’année prochaine pour le 40ème Rallye Vert.

Denis Mainvielle














mardi 13 décembre 2016

37ème Rallye Vert

LES CALANDRES TONNEINQUAISES

37ème Rallye Vert

     10 & 11 septembre 2016

Pour sa 37ème édition notre Rallye Vert traversait le Lot et Garonne puis les Landes pour aboutir à Luglon notre lieu d’hébergement, près de l’Ecomusée de Marquèze.
Ce parcours était particulièrement étudié pour des anciennes et les collectionneurs d’ancêtres ont joué le jeu, entre autres onze voitures de 1908 à 1929 et huit de 1930 à  1943 étaient inscrites.
Dès le vendredi soir certains d’entre nous accueillaient nos amis espagnols des Asturies et les extérieurs au département pour le déchargement des voitures puis autour d’une table pour un dîner en commun, chacun payant son écho.
Malgré l’heure matinale de notre rendez-vous au Garage Peugeot de Tonneins tout le monde était présent pour la remise des plaques et des road-book puis, après avoir écouté les consignes de sécurité, à 8h30 les 47 équipages suivis par la dépanneuse, escortés par les 4 voltigeurs à moto s’élançaient en direction de Villeton.
Déjà une vénérable Citroën 5 HP de 1926 boitait sur trois cylindres et se reposait pour les deux jours au village.

mardi 29 décembre 2015

Rallye Vert 2015

36ème Rallye Vert
5 & 6 septembre 2015

Pour sa 36ème édition notre Rallye Vert traversait en diagonale le Lot et Garonne et la Dordogne pour aboutir au Pays de l’Homme aux Eysies de Tayac notre lieu d’hébergement.
Dès le vendredi soir certains d’entre nous accueillaient nos amis extérieurs au département pour le déchargement des voitures puis autour d’une table pour un dîner en commun, chacun payant son écho.

Malgré l’heure matinale de notre rendez-vous au Garage Peugeot de Tonneins tout le monde était présent et après un café  bienvenu, à 8h30 les 37 équipages suivis par la dépanneuse, escortés par les 5 voltigeurs à moto s’élançaient en direction de Varès.
Par des routes secondaires nous traversions Tombeboeuf et Laperche pour une escale à 9h 30 au Château de Lauzun.
En arrivant l’embrayage de la Panhard de Michel rendait l’âme, rejoignant ses compagnes dans le garage du château.
Arrivée au Château de Lauzun

Pendant qu’un premier groupe visitait le château, en alternance, le deuxième partageait un plantureux casse-croûte donnant un aperçu de ce que seraient nos futures agapes.
Jeannine nous accueillait pour la visite en habit Renaissance en nous faisant découvrir l’aile Renaissance avec ses immenses cheminées particulièrement ouvragées dont une offerte par Catherine de Médicis.
A l’extérieur une stèle votive dédiée à Tutelle, provenant de Tonneins, est exposée.
Les pilotes rassasiés, la chenille redémarrait non sans avoir donné un peu de jus à la pétaradante Harley Davidson de Jean Claude.
Toujours par des routes verdoyantes baignées de soleil nous avons regagné le château de Monbazillac.
Les voitures ont été rangées impeccablement dans la cour devant l’entrée principale par notre ami Xavier avant que nos deux groupes ne visitent.

Arrivée au Château de Monbazillac
Rassemblement dans la cour du Château

Propriété de la Cave de Monbazillac sous son apparence Médiévale ce château Renaissance met en valeur les vins liquoreux de l’appellation.
Là nous avons pu découvrir le passé Calviniste de la région, le mobilier Louis XIII, puis après avoir traversé les anciennes cuisines tapissées de bouteilles nous avons écouté le mode de culture et d’élevage du vin dans un musée de vieux outils.
Nous avons eu droit à une dégustation apéritive de Monbazillac accompagnée de toasts au foie gras.
L’appétit ouvert, un petit creux se faisant sentir, nous avons regagné le restaurant la Grappe d’Or pour un déjeuner Vigneron couleur locale.
Pilotés par nos motards dont l’efficacité est légendaire, traversant des villages typiques et de superbes routes sous les frondaisons, nous avons passé la Dordogne à Lalinde pour suivre la route sinueuse du cingle de Trémolat. Hélas tenus par le temps nous n’avons pas fait l’arrêt prévu, nous avons pu toutefois admirer les méandres de la rivière.
Arrivés à Limeuil, par une route pentue pédibus nous accédions aux jardins panoramiques.

Le confluent de la Vézère et de la Dordogne
Une palette de couleurs

Du haut de ce promontoire fleuri aux des arbres majestueux et aux massifs tantôt mellifères ou plantes d’eau, l’ensemble irrigué par les eaux recyclées de la station d’épuration, nous avons admiré le paysage avec à nos pieds le confluent de la Vézère et de la Dordogne.
L’heure passant nous prenions la route du Bugue pour une escale au ravitaillement en carburant auprès d’une station engorgée.
Nous arrivions à notre destination du Camping La Rivière vers 19h 30.
Après avoir pris possession de nos chambres, pas le temps de prendre la douche que déjà le rappel était donné pour l’apéritif offert par le Club.
Les discussions animées se calmèrent quand le tourin fut venu, puis après un repas très complet suivi d’une petite goutte pour certains, les équipages fatigués regagnèrent les bungalows pour un repos bien mérité.
Le lendemain direction le Gouffre de Proumeyssac avec visite en deux groupes de cette cathédrale de roche.
Les sons et lumières ont mis en valeur les différentes concrétions, stalagmites en forme d’orgues, de cascades ou de méduse.
A divers emplacements, sous les eaux pétrifiantes, des poteries ont été installées pour prendre au fil du temps cette enveloppe de calcaire caractéristique.
Un peu plus en avant dans un étroit passage nous avons admiré des stalagmites en forme de départ de pyramide triangulaires uniques au monde.
Les concrétions uniques au monde
Le Cloître de Cadoin
Après un regroupement nous nous sommes dirigés vers le Cloître de Cadouin et son parking avec alignement des voitures sous la houlette de Xavier, là chacun a glissé un carton sous son véhicule, les organisateurs en ayant distribué aux insouciants.
Une guide fort intéressante et cultivée a su capter notre attention tout au long de la visite du cloître commentant chaque sculpture de péchés capitaux ou de clefs de voûtes de cet édifice magnifique.
A la fin de la visite certains ont découvert avec les explications de notre guide le faux  « Saint Suaire » datant du XIème siècle.
Déjà l’heure sonnait de reprendre la route vers Monpazier étape du déjeuner de ce dimanche.
Un vide grenier occupait tout le centre de cette charmante bastide, aussi nous avons stationné nos véhicules sur une place aux portes de la ville, pour aller partager le repas dans la salle des fêtes.
Un kir rafraîchissant bienvenu accompagné de quiche et pizza réconfortait les équipages aujourd’hui privés de casse-croûte, puis les plats se succédèrent poissons, veau aux morilles et gratin et tourtière à la satisfaction de tous m’a-t-on dit.
Hélas pour nos épouses pas de vide grenier malgré les insistances !
Nous avons pris la route du retour vers Tonneins ou le pot offert par Peugeot nous attendait après la remise des cadeaux, les félicitations aux équipages pour leur respect des consignes et les remerciements aux organisateurs.
La remise des prix

Puis chacun la tête encore pleine de bons souvenirs et de belles routes a regagné ses pénates.
Je remercie ceux qui m’ont adressé des photos dont certaines illustrent ce compte rendu, car occupé par l’organisation, je n’ai pas eu le loisir de faire beaucoup de clichés.

Vive le 37ème Rallye Vert !

Rallye Vert 2014

Le 35ème Rallye Vert 2014.
Armagnac et Vachettes

Le rendez-vous était donné samedi 6 septembre pour un départ à 8h30 du garage Peugeot de Tonneins.
Outre les membres du Club M. et Mme Cor venant de Charente avec leur Amilcar, s’étaient joint à nous.
José Ramon et son épouse, qui pour la deuxième année accompagnaient Jacques et Béatrice, avaient fait 800 km depuis l’Espagne pour participer avec leur superbe Cadillac de 1917 dans son jus.
Après la remise des road-books les 33 équipages, nos valeureux cyclistes Claude et Jérôme ayant enfourché leur monture Derny, escortés de nos 4 motards habituels, la dépanneuse fermant le cortège, la chenille s’élança sous le brouillard matinal, augure d’une belle journée, sur la route de Villeton.
A 9h30, à Fargues sur Ourbise, André Carboue et ses compagnons de route nous attendaient.
Puis, Monsieur le Maire du village nous accueillait devant la salle des fêtes pour partager un casse croute plantureux préparé par Serge, rillettes, jambon et boudin arrosés de vins rouge et rosé ont précédé le fromage et le café. Nos amis Espagnols, avaient apporté quelques bouteilles de cidre appréciées de tous.


La première pause
Le Derbie pour les courageux
Vers 11h nous garions nos voitures autour de la « Rondelle Intérieure » de la place de Fourcès.
A l’ombre des platanes, à l’emplacement de l’ancien château, Michel Cardoze faisait découvrir  à un auditoire attentif l’histoire du village, son architecture avec les maisons à colombages gravés dont la signification reste ignorée, les maisons en pierre des notables et après avoir franchi la porte de la Tour de l’Horloge la « Rondelle Extérieure » avec  sa maison adossée au rempart à pierre tête de diable pour éloigner les orages.
Après avoir traversé le village d’est en ouest et le pont sur la boucle de l’Auzoue, nous avons découvert le château plus récent percé de fenêtres style renaissance et côté extérieur flanqué d’une tour de défense.
Ce château accueille aujourd’hui des hôtes pour le coucher et le dîner.
Nous avons ensuite,  par un carrerot, regagné une petite place, jadis entourée de granges, ou fût planté l’arbre de la liberté imposé à l’avènement de la 2ème République et elle fut  baptisée « Place des Cornières » à l’écart de la place centrale.
Puis en rejoignant le centre du village nous avons fait un rapide tour des boutiques qui ceinturent la place centrale.
Déjà midi sonnait à l’horloge de la Tour et nous reprenions nos chevaux mécaniques en direction de Gondrin.
La Cadillac
L'auditoire attentif aux commentaires de Michel Cardoze
Le Château de Fourcès

Hélas une 5 HP, non garantie par le vendeur, devait laisser son flector d’arbre de transmission sur le chemin. Heureusement son propriétaire, habitué aux imprévus, avait recours cette année aussi à la remorque bienvenue de notre ami Vincent. Il nous revînt à l’apéritif à Gondrin à bord d’une DS.
A quelques 15 kilomètres de là, préparé par notre traiteur Rémy, un excellent déjeuner nous attendait dans la salle des fêtes de Gondrin.
Après cette matinée fort intéressante nous avons apprécié les plats et les discussions furent animées tant et si bien que c’est un peu avant 16h que nous avons repris la route  pour la visite de l’après midi.
A Mouchan, M. Dauzère nous accueillait dans un ancien poulailler aménagé en musée « Autrefois en Gascogne » ou sont rassemblés plusieurs milliers d’outils et d’appareils datant des 19ème et début 20ème siècle pour le travail de la vigne, du vin, de la distillation et l’élaboration de l’armagnac.
Avec passion et hélas un peu rapidement du fait de nos contraintes horaires il nous a décrit les fonctions des principaux  outillages, depuis le greffage de la vigne jusqu’à la mise en cuve.
Nous avons pu admirer différents matériels en bronze ou cuivre rutilants, des machines dépourvues de protections de sécurité, mais à l’époque les inspecteurs du travail n’étaient pas encore nés, pas plus que pour les contrôles de durée et la pénibilité du travail.
Les pompes à vin
L'alambic
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Un pressoir en bois de plus de 200 ans trônait au milieu des matériels à traction animale, des alambics mobiles ventripotents et même, dans un parfait état de conservation, une charrette portant un foudre pour la livraison du vin dans les débits de boisson. Permettons-nous de penser que l’acidité volatile devait, si elle était absente, être combattue à forte dose de soufre.
A l’issue des commentaires et de la dégustation de Floc blanc et rouge, nous avons eu droit à une visite de l’élevage d’autruches.  
Ces bêtes très agressives ne peuvent être capturées et calmées qu’en leur couvrant la tête d’un sac, c’est aussi sportif et dangereux que les vachettes que nous verrons le lendemain.
Comme dans le cochon dans l’autruche tout est bon : la viande pour les grandes tables, les plumes, les ongles, la graisse pour les cosmétiques, la peau pour la mégisserie et même les cils pour les pinceaux des peintres.
Certaines mauvaises langues ont même affirmé que les femelles étaient muettes.
Enrichis de toutes ces intéressantes découvertes, nous avons repris la route vers Estang en traversant Eauze et Campagne d’Armagnac.
L'apéritif des braves
Jérôme, notre clarinétiste

L’arrivée vers 19h au Camping des Lacs de Courte, halte dîner/dodo dans un cadre de détente agréable avec ses chalets confortables dans des îlots boisés, a permis de prendre une douche rafraichissante bienvenue.
Déjà l’heure de l’apéritif offert par le club arrivait et le Président du club de voitures anciennes d’Estang est venu nous rejoindre.
Sur la terrasse devant la piscine à débordement nous avons pris un Floc offert par le restaurateur.  Au cours du dîner les discussions furent animées et notre talentueux Jérôme, nous offrait à la clarinette un sublime récital de Jazz., les applaudissements fusèrent à chaque interprétation.
En pays d’armagnac la clôture de la soirée ne pouvait que ce faire avec une tombée de ce précieux nectar, mais nos amis du Moulin du Gers à Layrac ont aimablement voulu nous le faire comparer à un alcool à base de pommes de Normandie.
Le sommeil était tellement profond et réparateur que certains n’ont même pas entendu l’orage et l’averse tombée dans la nuit.
Tôt le dimanche matin Jean Pierre et Pierrette, heureux grands-parents d’un Andréa Moga né la veille, reprirent le chemin de Tonneins pour rejoindre Avignon sans délai. Nous adressons nos félicitations à la famille.
Arrivée à la ferme Buros
Présentation de la visite
Puis après un agréable petit déjeuner, le préposé au sifflet donnait le signal du départ et notre convoi, ancêtres et Derny en tête, prenait le chemin de la Ganadéria de Buros à Escalans.
Là en plein centre du village, accueillis par le propriétaire-éleveur-Maire-échassier-conteur-ex-écarteur nous avons eu une explication du passé de la région des Landes et du métier de berger.
Nous avons eu ensuite droit à une présentation de course de vache landaise avec des jeunes vachettes et taureaux par une équipe d’écarteurs, un sauteur et deux aides à la corde et pour conclure, un taurillon avec un tout jeune écarteur. Jean Barrère nous commentant les prouesses des intervenants.

Les aficionados
En attendant el Toro
Hélas pour le spectacle les bêtes n’étaient pas très vives, peut-être parce que nous étions dimanche. Il faut dire qu’elles avaient environ deux ans et qu’une carrière d’une douzaine d’années les attendait encore, d’où leur ménagement.
Le repas avec garbure et la daube de taureau (du cru?) fut suivi des commentaires intarissables, truculents et pleins d’humour  par le propriétaire sur l’art de la course landaise, films à l’appui.
La visite se terminait par une promenade en charrette aménagée pour la visite d’un troupeau de vachettes et taureaux.
Une boutique de souvenirs bérets ou bougies en pot de résine était à la disposition des visiteurs.
Vers 16h30 nous avons repris la route vers Tonneins par Arx, Boussès et Buzet, salués au passage, et tout au long de notre périple, par les habitants, ravis  de voir ces vieilles autos multicolores et pétaradantes traverser leurs villages en klaxonnant.
Sur le chemin du retour ce fut au tour de la Buick 1917 de faire un caprice, jalouse des autres de ne pas se reposer sur la remorque de la dépanneuse au prétexte d’un boulon défaillant vite réparé à l’arrivée.
Quant à l’Austin Healey de Jean Guy elle a souhaité profiter du paysage en faisant une halte rafraichissante en bord de route.
Dans la montée de Xaintrailles, sous la chaleur, nos cyclistes ont souffert craignant de mettre pied à terre devant le Derny en grande peine.
Le saut
Le saut périlleux!

Vers 18h nous avons regagné le garage Peugeot de Tonneins, ou nous attendait dans un hall climatisé des boissons fraîches bienvenues.
A l’arrivée, le tandem Claude/Jerôme a été vivement applaudi pour l’exploit.
Puis Michel Dumas a adressé les remerciements et les félicitations aux équipages, à Jack l’organisateur, au bureau, aux motards, aux sponsors et à nos amis Espagnols.
Puis chaque équipage a reçu un cadeau liquide spécialités représentatives des régions visitées.

Puis vers 19h chacun a regagné son garage la tête pleine de bons souvenirs et de liens amicaux renforcés.